Armorial des villes et villages, des familles bourgeoises du comté de Montbéliard et des seigneuries en dépendant
- terres démembrées et limitrophes -
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France (maison de)
D'azur à trois fleurs de lys d'or
François 1er comte de Montbéliard (1430-1435) écartelait aux 1 et 4 de France, aux 2 et 3 de Montbéliard
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Franche Comté
De sable à une fasce d'or écartelé d'or à un pal de sable
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Franquemont (seigneurie de)
Coupé de gueules et d'or, à deux bars adossés de l'un en l'autre
En 1304, Renaud de Bourgogne et sa femme, Guillaumette, cédèrent Goumois à Gauthier de Montfaucon, qui fit construire, l'année suivante, sur la rive droite du Doubs, un château qui prit le nom de Franquemont. Le 3 novembre de la même année, ce seigneur acquit de Jean, comte de la roche Saint Hippolyte, différentes propriétés sur la rive droite du Doubs, près de Goumois, lesquelles devinrent l'origine de la seigneurie de Franquemont. Le château de Franquemont fut démoli en 1677.
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Glère (maison de)
De gueules à la clé d'argent posée en pal
Cette maison est originaire de Glère. Elle ajoute à son nom celui de Montjoie, après la construction de ce château sis sur la rive du Doubs, à dix kilomètres de Saint Hippolyte. Elle s'éteignit en 1438 et ses biens passèrent aux barons de Thuillières en Lorraine, lesquels relevèrent le nom et les armes de Montjoie.
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Héricourt (seigneurie d')
Parti d'argent et de Gueules
La seigneurie d'Héricourt n'a existé que dès la première moitié du 14e siècle. Avant cette époque, elle faisait partie du comté de Montbéliard. Après la mort de Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard (1331), les seigneuries d'Héricourt et de Belfort, avec quelques autres terres, formèrent le lot de Jeanne de Montbéliard, d'abord à titre provisoire (1326) puis définitivement (1332). En 1377, la seigneurie d'Héricourt passa entre les mains de Thiébaud VII de Neuchâtel en Bourgogne, et après avoir appartenu à Sigismond, archiduc d'Autriche de 1477 à 1477, rentra au pouvoir de la maison de Neuchâtel. A la mort des fils de Thiébaud IX de Neuchâtel (1504 et 1505), leur succession fut l'objet de grandes contestations. Guillaume de Furstemberg, gendre de Claude de Neuchâtel, eut dans son lot Héricourt, Clémont, Châtelot et l'Isle qu'il vendit, ainsi que la baronnie de Granges, en 1524, à l'archiduc Ferdinand d'Autriche, lequel les vendit à son tour (1525 et 1527) à Gabriel de Salamanque, comte d'Ortembourg. Des mains de celui-ci, Héricourt passa en celles du sire de Rye (15 mars 1561), auquel le comte Frédéric de Montbéliard la reprit le 15 juin de la même année. De Rye ne renonça point à ses prétentions sur Héricourt, Clémont et Châtelot et acquit même (1589) les droits que les comtes d'Ortembourg avaient sur ces seigneuries, mais ses filles les cédèrent en 1609 à Jean Frédéric de Wurtemberg, comte de Montbéliard, pour 225000 florin. La Seigneurie d'Héricourt resta réunie à la principauté de Montbéliard, en toute souveraineté, jusqu'au moment où la France, en possession du comté de Bourgogne, prétendit sue cette seigneurie en relevait et était un ancien fief de ce comté. Il fallut, en 1748, que le duc de Wurtemberg reconnut cette souveraineté pour récupérer le possessoire
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Héricourt 1665 (seigneurie d')
Coupé d'argent et de gueules, l'argent chargé d'un tau de gueules, au chef de gueules chargé d'une balance d'argent
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La Baume Saint Amour
D'or à la bande d'azur
Maison originaire de Bresse et qui remonte à Hugues de la Baume, chevalier, en 1080. Nicolas de la Baume, comte de Saint Amour, gouverneur de Dôle, devint seigneur de Maiche en 1662.
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La Chapelle sous chaux (communauté de)
De sable à un aigle d'or
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La Grâce Dieu (abbaye)
D'or à trois fasces de sable, la première chargée de trois croix d'argent
Monastère fondé le 25 mars 1139, sur lequel comme seigneurs de Passavant, les comtes de Montbéliard avaient les droits de gardienneté et d'appel
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La Roche Saint Hippolyte (famille de)
Cinq points d'or équipollés à quatre d'azur
La terre de Roche a donné son nom à une famille puissante connue depuis Simon, comte de la Roche, un des fondateurs de l'abbaye du Lieu Croissant en 1133, et dont le dernier descendant mâle s'éteint dans le comte Richard en 1329. Le comté de La Roche Saint Hippolyte, qui faisait partie de celui de Montbéliard, en fut démembré vers le milieu du 12e siècle par suite du mariage d'Ermantrude, fille cadette du comte Thierry II, laquelle l'apporta en dot à Odon de Nolay (avant 1140). Dès lors, ce dernier et ses successeurs prirent le titre de comtes de La Roche Saint Hippolyte. Ils prêtèrent foi et hommage, jusqu'au commencement du 18e siècle, à ceux de Montbéliard pour le comté et ses dépendances. Le comté de La Roche avait pris son nom d'une forteresse construite à l'entrée d'une caverne, située sur la rive droite du Doubs, en face de Soulce. Il était peu important par lui-même, il ne comprenait que les fermes éparses sur la montagne où se trouve la grotte dite "le château de la Roche", et une partie des villages de Soulce et de Chamesol. Mais ses maîtres possédèrent en outre les localités qui formèrent dans la suite les seigneuries de Clémont de Saint Hippolyte, de Maiche, de Chatillon sous Maiche, de Trévillers, de Chatel-neuf-en-vennes. Les comtes de La Roche, abandonnant le château de ce nom, construisirent plus tard un hôtel à Saint Hippolyte. Sur ses ruines fut construit, dans les premières années du 18e siècle, le couvent des Ursulines.
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Lanans
De gueules au sautoir d'argent à la bordure d'or
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Lanthenans
D'azur à un vaisseau équipé d'or les voiles d'argent
On trouve avant 1108 Ecclésiam Sancti Germani Lanthenensis (Viellard p178). On lit dans le nécrologue de St Paul, qu'au 11e siècle, Hugues le Blanc, chanoine de Besançon donna Lanthenans à cette abbaye et que, peu après, Bonfils, chanoine de la même abbaye, y fit construire un monastère qu'il dédia à la vierge et à St germain, évêque d'Auxerre. Le prieuré de Lanthenans, adjugé en 1792 à un sieur Bulliard, fut revendu en 1824 par ce dernier à la commune de Lanthenans, à part quelques caves et greniers (Abbé Richard)
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Laviron (famille de)
D'or à la fasce d'azur
Famille issue des Naisey dans Vuillemin seigneur de Laviron dont la descendance s'éteignit à la fin du 16e siècle dans la famille Doyen. Seigneurs de Pierrefontaine (seigneurie de Passavant) au milieu du 14e siècle
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Lieu Croissant (abbaye du)
D'azur à trois couronnes à l'antique d'or posées deux et une surmontées d'une étoile d'argent à huit raies, posée au milieu du chef
A l'origine, le blason de l'abbaye du Lieu Croissant ne devait comporter que l'étoile d'argent. Il est probable que les trois couronnes à l'antique d'or y ont été ajoutées, soit en 1164 lorsque les reliques des rois mages auraient passées une nuit à l'abbaye? ou plutôt vers l'an 1500, lorsque le nom de Trois Rois fut donné à l'abbaye du lieu Croissant.
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L'Isle sur le Doubs (de)
D'argent à trois fasces de gueules
L'Isle est appelée Yla par le chroniqueur Albert de Strasbourg en 1388. Renaude de L'Isle, veuve de Jean de Verchamp, vivait en 1377
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Longevelle sur le Doubs (de)
De gueules à une bande d'or chargée au 1er canton d'un point d'échiquier d'azur
Famille originaire de ce village (seigneurie du Châtelot). Bertinus de Longavilla et Simon, son fils, cités en 1144, 47, 50, 60. Fiefs à Longevelle, 13e et 14e siècle, à Luze et à Chagey,1e moitié du 15e.
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Mandeure (Principauté Archiépiscopale)
D'azur à 2 bars adossés d'argent, une croix de gueules en chef.
Les premières possessions des archevêques de Besançon à Mandeure remontent au 13e siècle. Le 23 juin 1223, le comte Richard de Montbéliard, avec le consentement de ses fils Thierry et Amédée, donna quelques terres sises dans ce village à l'archevêque Gérard dont les successeurs devinrent propriétaires d'une moitié environ de M. Mais en 1459, les archevêques ayant élevé des prétentions à la suzeraineté totale de ce village dont une partie appartenait aux comtes de Montbéliard, un long procès s'ensuivit. La chambre de Spire ne se prononça jamais sur le différend et chacun des prétendants continua d'exercer ses droits de souveraineté sur ses sujets respectifs. Les archevêques conservèrent la jouissance d'une partie de Mandeure jusqu'à la Révolution française, époque où cette portion se constitua en République Le château des archevêques, rasé en 1375 par les Bourguignons, fut reconstruit en 1439 ou 1463; il subsiste encore, modifié par les Paravicini, de Bâle.
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Mandeure (République de)
D'azur à une mouche de sable aux ailes déployées.
Devise: Aquila non capit muscas. L'ancienne principauté archiépiscopale se constitua en République le 15 avril 1792, mettant à sa tête des chefs qui prirent le nom de Prudhommes administrateurs du pays libre de Mandeure. Elle fut réunie à la France le 24 octobre 1793. Sceau de 1a République aux armes ci-dessus. Autour de l'écusson: sigillum Epomanduoduri. - Duvernoy; Bouchey; Mériot
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Montbéliard 1470
De gueules à la croix d'argent chargée en abîme d'une étoile à 6 rais d'azur, cantonnée aux 1 et 4 de 3ramures de cerfs de sable mises en fasces (Wurtemberg); aux 2 et 3 de 2 bars adossés d'or (montbéliard)
Source: Archives hospitalières de Montbéliard
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Montbéliard ville (1825)
De gueules à une croix d'argent chargée en abîme d'une étoile d'azur à cinq raies
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Montby (famille de)
De gueules à l'aigle éployé d'or armée d'azur, surmontée d'une croisette de sable
Un cadet de la maison de Vienne posséda Montby, bailliage de baume, et en prit le nom. Cette famille, vassale de Montbéliard pour des biens qu'elle possédait dans la seigneurie de Clerval, s'éteignit au 15e siècle. Montby passa, au commencement du 16e siècle, à une branche bâtarde de la famille de Montmartin
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Montfaucon (seigneurie de)
D'azur au faucon d'or posé sur trois monts de gueules
Les armoiries anciennes de cette famille, qui tire son nom d'un château près de Besançon, étaient "de gueules à une bande d'argent", ainsi qu'on le voit par le contre-sceau d'Amédée III de Montfaucon, frère puîné de Thierry III, dit "le grand baron". Sophie, fille de Thierry II, comte de Bar vers 1105, puis de Montbéliard en 1125, avait épousé Richard II de Montfaucon. Richard meurt après 1152, Sophie avant 1148. Leur fils, Amédée II de Montfaucon, hérite du comté de Montbéliard et relève le nom, les titres et les armes de la première famille des comtes de Montbéliard, éteinte avec Thierry II en 1162 : De gueules à deux bars adossés d'or, les bars deviennent les seules armes de la maison de Montbéliard. La maison de Montfaucon s'éteignit, en 1397, en la personne du comte Etienne de Montfaucon-Montbéliard. La filiation de cette maison remonte à Amédée (1090). La bande, armoirie primitive des Montfaucon, apparaît aussi dans la maison d'Asuel, dans celle de Neuchâtel en Bourgogne. Hugues, Amédée et Richard de Montfaucon, fondateurs de Lucelle, furent trois frères souches des familles d'Asuel, de Neuchâtel en Bourgogne et de Montfaucon-Montbéliard, ayant les mêmes armoiries
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Montjoie (seigneurie de)
De gueules à la clef d'argent posée en pal
Guillaume, fils de Richard de Glère, fonda, en 1265, le château de Montjoie, à 10 kilomètres au dessus de Saint Hippolyte, à 1 kilomètre de Vaufrey, et il prit le nom de ce château. Jean de Montjoie étant mort sans héritiers en 1438, Jean Louis de Thuillières (village des Vosges, arrondissement de Mirecourt), qui avait épousé Guillemette de Montjoie, soeur de Jean de Montjoie, devint propriétaire de la baronnie, et releva le nom et les armes de Montjoie. Ses descendants quittèrent le nom de Thuillières pour celui de Montjoie.
Les Montjoies prêtèrent foi et hommage aux Comtes de Montbéliard jusqu'en 1336, date à laquelle ceux-ci cédèrent la mouvance de ce fief aux sires de Neuchâtel en Bourgogne. Elle passa ensuite aux archiducs d'Autriche. La baronnie de Montjoie, qui fut érigée plus tard en Comté (1736), devint terre d'Alsace au commencement du 15e siècle, époque où ses propriétaires, déjà vassaux de l'empire pour leurs terres du Sundgau, lui offrirent en fief leurs possessions situées en Franche Comté. C'est à partir de cette époque que la terre de Montjoie comprenait, outre les villages environnants, les terres que les évêques de Bâle et les princes d'Autriche donnèrent à ses possesseurs dans le Sundgau
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Montjustin
De gueules à la bande d'or côtoyée de deux bâtons de même
Famille originaire du village de ce nom (arrondissement de Noroy le Bourg) éteinte au 16e siècle. Henri de Montjustin vivait en 1147.
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Nant (famille de)
De gueules à la bande d'or côtoyée de deux bâtons de même
Jean, chevalier, seigneur de Nant, mourut en 1340
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Neuchatel Suisse (maison de)
D'or au pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent
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Ortières (famille d')
De gueules au chevron d'or
Famille vassale de Neuchâtel en Bourgogne, et qui tirait son nom d'un hameau au pied du château de Neuchâtel
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Passavant (famille de)
De gueules à la clé d'or mise en pal (Sceau de Jean seigneur de Saulx (1260)
Dans la première partie du 13e siècle existait, à vingt minutes de distance de l'emplacement qu'occupe Passavant, un gros village appelé dans les Chartes Rancoville, Raigueville ou Raingueville. A cette époque, Hugues, comte paladin de Bourgogne, et Alix, son épouse, donnèrent à Amée, sire de Montfaucon, en accroissement des fiefs-liges qu'il tenait d'eux, Raingueville et les appendices de leur gieste de Noz. Amé de Montfaucon se hâta de construire près de ce village un château. Alix de Méranie, devenue veuve et à qui le comté de Bourgogne appartenait, confirma, en 1266, à Amé de Montfaucon, la donation précédente. Le nom de passavant devint fréquent dans les Chartes. Les habitants de Raingueville ayant abandonné cette localité pour aller se fixer auprès du château, par son testament du 31 octobre 1397, le comte Etienne de Montbéliard donna à sa petite fille Henriette, le comté de Montbéliard ainsi que les sels de Porrentruy, Granges, Clerval et Passavant. Par suite du mariage d'Henriette avec Eberhardt de Wurtemberg, ces terres passèrent à cette dernière maison. L'antique château de Passavant flanqué de trois tours en 1460, existait encore en 1633. Détruit en partie soit en 1637 par les suédois, soit en 1674 par les français, il fut restauré en 1760 et vendu comme bien national pendant la révolution.
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Pierrefontaine
De gueules au croissant d'argent au premier quartier, et une étoile d'or sur les trois autres quartiers
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Présentevillers (famille de)
Chevronné d'or et de gueules de six pièces
Famille originaire du comté de Ferrette qui posséda la seigneurie de Présentevillers et en porta le nom (12e et 16e siècle). Eberhardt, chevalier de Présentevillers, est témoin en 1162. Thierry, écuyer en 1250. Jean conseiller de Philippe le Bon en 1466.
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Provenchère
D'argent à la croix engrêlée de sable
Famille noble originaire de Provenchère, vassale des sires de Belvoir et déjà connue au 12e siècle; on ignore l'époque de destruction du château de Provenchère dont les propriétaires jouissaient des droits de basse, moyenne et haute justice
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Raincourt (famille de)
De gueules à la croix d'or accompagnée de 18 billettes de même, cinq aux deux cantons du chef, et quatre à ceux de la pointe.
Le village de Raincourt, près de Jussey (Haute Saône), appartenait dès le 12e siècle à des seigneurs de nom et d'armes issus de Guillaume Chevalier, cité en 1180. Une branche posséda, sous la souveraineté des comtes de Montbéliard, la terre de Fallon. Seigneurs de Faimbe
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Roches les Blamont
De gueules à deux barbeaux adossés d'argent
Le village de Roches-les-Blamont donna son nom à une famille noble. Jocerand et Bernard de Roches donnent en 1136 à l'Abbaye de Lucelle la 3e partie de Liebvillers. Jean, fils de Thiébaud de Roches, écuyer, est cité en 1345. Cette famille substitua un peu plus tard à son nom celui de Blamont et s'éteignit vers 1474.
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Rougemont
D'or à l'aigle éployée de gueules, membrée, becquée et couronnée d'azur
Rougemont, ancien bourg à château près de Baume-les-Dames, a donné son nom à une famille qui apparut au 12e siècle et s'éteignit au 16e siècle. Théobaldus de Rubromonte, cité en 1105; Fief à Blussans au 11e et 12e siècles; vassaux des comtes de Montbéliard.
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Saint Hippolyte
D'azur à la croix d'argent cantonnée de 4 annelets d'or
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Saulnot
D'azur à deux bars adossés d'argent
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Trévillers
D'azur à deux bars adossés d'argent, brisé en chef d'une croisette de même
Trévillers, déjà mentionné en 1177 et 1219, donna son nom à une famille connue sous le nom de Montagnons de Trévillers, vassale des comtes de la Roche, puis, par suite d'acquisitions, des comtes de Montbéliard. Lodovicus de Trivelari vivait en 1219. elle s'éteignit en 1460 dans Jean, seigneur de Contréglise et de Mandeure, dont les filles, Isabelle qui avait épousé Guillaume de Coeuvre, et Charlotte, mariée à Thierry de Blitterswyck, se partagèrent le fief de Mandeure. Trévillers fut le siège de plusieurs fiefs relevant des comtes de la Roche. Le plus important, celui de Laviron, fut inféodé en 1292 par Jean II de la Roche à Jean Peut son grand maire à Trévillers. Il fut ensuite possédé par les Laviron, les nobles de Courtelary, les Brinighoffen, les Salives et les Bonstetten. Ceux-ci le vendirent, en 1630, à Jean Doyen de Saint Hippolyte, dont les descendants cédèrent aux comtes de Montjoie.
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Villersexel
D'or à trois bandes de gueules, au lambel à trois pendants d'argent en chef brochant sur le tout
Jeanna, l'ainée des filles de Richard, dernier comte de la roche, apporta ce comté, en 1329, à son mari, Aimé de Villersexel de la maison de Faucogney-Villersexel. En 1432, la maison de La Palud succéda à la maison de Villersexel
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Voujeaucourt
De gueules à la croix d'or cantonnée de 14 étoiles de même, 8 en chef 2 et 2, 6 en pointe 2 et 1
Ce sont les armes d'Abbévillers dont sont issus les nobles de Voujeaucourt. Loys de Voiacourt, fils de Tièron, est cité en 1279. Vuillemin, écuyer, et Othenin de Voujeaucourt, celui-ci doyen de l'église collégiale de Montbéliard (1357/1367), étaient fils de Perrin d'Essert, vivant en 1302, et qui possédait, conjointement avec son frère Henri d'Abbévillers, chevalier, la grange de Marchelavillers et le moulin de la Doue sous le fief de Montbéliard.
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